Choir singing. It's a beautiful day they repeat, like a shrug from a many headed beast. They try to instill joy, and I almost feel that shape of blue and yellow radiating on my naked shoulder, going out.
The chant becomes furious, the hair in the back of my neck, sprung from the envy of simple and unequivocal bliss, feels like the rope of an intimate murderer. It slips along my skin and grabs my throat.
J'attends toujours le carré d'apaisement, cette pièce cousue des échos murmurés par d'autres. Une couverture de survie, de la taille d'une paupière, sur ce grain de ma peau qui tient encore à paniquer lors d'une intuition de bonheur.
La chair toute entière comme couverte d'yeux brillants, incapable de repos. Flamme en bocal jamais éteinte, qui chauffe les parois et brûle la conscience de chaque déplacement. Un œil se ferme pour que je crie la peur d'une autre voix, chaque fibre une résonance musicale unique.
Je rêve les cheveux, les seins, le grain. Je rêve les lieux les gens les révolutions. Aucun œil ne dort pourtant, mais voit ailleurs ou voit blanc, celui du fer qui marque, d'une cicatrice qui ne départ.
Je ferai ma propre fortune, des plumes magnifiques fleuriront en une roue gracieuse aux mirettes de mon sourire. Je ne regarderai que d'un regard, ne serai vue que d'un coup d'œil. Pleurs sur une tombe vide, dans un cimetière de nos voyages. Une belle journée sur l'herbe humide.
Car rien n'est plus doux qu'un baiser sur une paupière close.