Je n'ai pourtant pas souvent rêvé De ces couloirs qui s'étirent et s'épuisent
Mais je dois rejoindre la porte Hors de cette maison qui contient le monde
Dont les murs se disloquent et laissent filtrer Le néant
Rejoindre Comme si j'étais le pan invisible Auquel on tourne le dos
Faire nul l'espace intérieur Entre toi moi, le monde
Saura à son tour se déverser ailleurs
Hier j'ai vu les quatre murs Je me suis écroulée sur moi-même Et relevée et Ça n'en finit pas
La ruine ça n'en finit pas Elle nous bascule dehors comme si Le dehors était des deux côtés