Tu souris comme j'aurais aimé sourire A ton âge
Nous n'avons connu que des jours heureux, Loin du temps Des jours entiers passés à vouloir vivre la nuit Hors d'atteinte
La grande nuit Celle où les étoiles s'éteignent
Il n'y a de fin qu'il n'y a de lame Un fil toujours renoué de nos ruptures
Si seulement la corde Quand aujourd'hui n'existe Que pour les refuges duveteux que nous avons construits De nos mains de nos cœurs
Merci d'avoir partagé le tien
Et si nos doigts ne se frôlent pas Même si nos mots se perdent
Un regard suffit Pour savoir que l'on est en vie
Regarde, dans le creux de nos paumes Naître ce que tu signifies pour moi
Et de nos mains les miennes Poseront ces peines Sur la pierre sans Lendemain.