Prendre du recul.
Dans la chambre au parfum d'anesthésie.
Prendre du recul jusqu'à céder aux murs.
Et le plâtre joint les côtes. La chair fend le minéral.
Ta poitrine retenue entre deux vies.
Les respirations deviennent insoutenables.
Il restera la tienne.
Si tu vois ces mots gravés sous la peinture écaillée
C'est que nous avons su transmettre sur les ondes
Les dernières poussières qui nous reliaient au réel
L'instant passe
Revient
Comme une bougie éteinte dont la cire durcit
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