La chambre est noire, il ne reste que l'écran
D’une main
Je porte l’autre à mon visage, mon index se pose sur mes lèvres et mon cœur s’accélère. Et si c'était le tien.
Il n’y a plus de corps que d’la pulpe
Et si c'était toi qui
De l’ombre emergeait, te tenait au bout de ses doigts
J’avalerais tout dans l'étendue de ce néant, hors-peau
Je m'étends jusqu’à toi
Es-tu là ? Parle-moi, du bout de mes lèvres.
Dans la chambre noire, il ne reste que l’écran et
J’écris sans croire que mes doigts te trouvent