La ligne d'horizon est toujours à la hauteur du regard, et l'eau ne cesse de monter qui piège au seuil d'un ailleurs. Un horizon jamais absent et toujours bleu. Ligne de flottaison bientôt la réfraction. Un horizon immuable, son rictus hors de portée de vue.
Si bien qu'il n'y a plus de mesure, de marée, l'eau ne monte plus qu'elle nous a noyée. Le sel niché dans les pores, les poumons submergés. Le silence enfin est appréciable à notre abandon. Mais comme lui, l'horizon doit être brisé pour porter l'attention vers ce qui le dépasse.
Aucune corde raide ne doit être suivie qui n'a qu'un seul bout, à chaque espoir suffit sa peine. Et pour le corps gonflé tatoué de cette triste scène, offrez une sépulture humaine. Quatre horizons pour tout.
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