Dans les pictales celluloïd de Ghibli
Les paysages s'agitent d'un souffle primaire
Couleurs haletantes des vagues
Murmurations depuis les huiles impressionnistes
La même que l'on versait pour calmer la mer
A ceux qui partaient pour un autre voyage
Dans les plumes de mes rêves
Les enfants mangent les airs
A portée de sourire
La bourrasque emporte l'innocence révolue
Glissement de terrain à la pointe des blés
La morsure est profonde écume et calliopée
Qui entraîne dans sa déchirure le monde
D'avant.
Et toujours caresse
l'épi qui sandore.
L'ondulation d'une pétale qui se pose
A la surface d'un reflet déjà passé
Déjà capitulaire aux rides qui éclatent
Comme un vers comme une rime
Comme un rire
Face à la fin du monde.
Boire l'océan jusqu'à ne s'y plus mirvoir.
Commentaires
Pas encore de commentaire ! Soyez le premier à en ajouter un !