Souvent, elle se plisse la peau entre deux doigts, jusqu'à ce que l'index
comme couvert d'un épaisse couverture de chair soit pressé et se sente, au creux de lui-même et elle, parcourue de ce sentiment diffus, se renverse à son tour
C'est plus simple que de soulever ses paupières
chercher derrière un globe le repos
l'énucléation pour
juste un instant, ce ne sera pas long,
être d'une dimension
Regarde maman, je disparais
Les mains devant les yeux
Les mains dans les yeux
Le corps entier qui suit et
engloutie
je n'ai plus à m'arracher la peau
qui n'est plus peau
qui ne brûle plus ni n'a peur d'être touchée
Les yeux derrière les mains les mains derrière le monde et le monde derrière soi
Lâche prise
J'ai abandonné de ne pouvoir me mordre au sang
Les yeux derrière les mains les mains dévorées par la peur et la peur est à toi
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