Les souvenirs forment un ciment dans nos artères.

Contenu

Les souvenirs forment un ciment dans nos artères. Se désagrège sous l'effet de l'érosion vitale, si lentement. Et comme pris de vertige lorsque nous nous levons trop vite, la matière à mémoire étouffe et déséquilibre nos spontanéités.

 

La recette n'est pas originale. La réaction l'est cependant. Une paralysie du recentrement, l'appel d'un nom d'autrefois. Il aura suffit d'un éclat dans les chairs les plus délicates.

 

Et l'image nous hante sans voiler la vision. Dans l'angle mort.

 

Aucun vœu ne s'exhausse qui ne tarde à mourir en comète. La traine flamboyante déjà comburée, quand auraient pu suivre nos espoirs vibrants.
Objectif en poche, la fabrique du passé enclenchée. Chaque prière un avenir qu'il faudra contempler de loin.

 

Je me souviens de la fenêtre.

Titre
Les souvenirs forment un ciment dans nos artères.
Date
4 mai 2020
Version d'origine
Twitter
Langue
Français
Collections
Poèmes de twitter

Commentaires

Pas encore de commentaire ! Soyez le premier à en ajouter un !

J'accepte les conditions d'utilisation et que ma contributions soit partagée sous licenceCC BY-SA.