J'aimerais suer de panique et pleurer d'angoisse mais je reste pétrifiée et incapable de voir même mon propre corps réagir à cette situation d'urgence qu'est la vie. Ce corps est absent à ma détresse et me fait douter que quoi que je pense ait une quelconque réalité.
Le moindre gravier dans ma chaussure vient boucher mes artères et rien ne suinte, je crie dans un bocal. Shake it off plus simple à dire. J'ai une collection de grains à enrayer la machine et mon petit poucet de conscience est perdu dans mes pensées tapissés des mêmes pierres.
Des vertus de la médecine moderne, une bonne purge, videz-moi, comme une truie la tête en bas. Quel bizarre découverte que la porcine aux coagluats de pleurs. Faites sonner la cloche, une sorcière est morte, trop anxieuse pour empoisonner la pomme ou vivre sa vie.
On achève bien les chevaux, mais à aucun moment ne me suis-je épuisée. J'ai toute ma fluidité âcre pour en témoigner. Ça vire à la bile et les sanglots noircissent aussi vite qu'un arbre carbonisé par la foudre.
Je suis la survivante des décombres de Pompei, de pierre calcinée et de cendre je survis. Et je n'ose me frapper pour enfin tomber en ruine. Alors j'attends la décadence. Un pavé sous vos routes.
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