Quand la ronde est aussi mortifère Les murs aveugles repeints de détresse Les comptines résonnent toujours juste, toujours mémoire de ceux qui restent.
Tourne et s'accélère ! Joyeusetés d'antan Qu'aucun enfant doué de bon sentiment Voudrait jamais entendre et se répéter.
Préludes aux dures années formatrices Dont on ne garde que les souvenirs qui fâchent Et les années s'étirent et bouclent sur nos épaules crispées
La ronde vole et moque sous elle les peurs d'un jour qui habitent chaque nuit. La mélodie s'emballe et rit et crase. Et nous dessous.
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