Loyale scélérate. Le temps des anarchistes approche pétale à pétale de cerisier en fane.
L'été lourd on imagine tout s'écrouler, feuillages et corps en bombe dans la piscine. Un instant une synchronicité que nous avions perdue avec la nature.
Je me sens chuter.
Est-ce la sensation inexorable de tomber qui donne à pâlir au fond du lit ? Mon estomac seul ne serait pas pris dans l'inertie de notre chute.
Et si je m'allonge, snap, j'aurais frappé le monde sans me retenir. Et je ne dormirai pas, non. Je laisserai mes paupières à vos jeux.
Les premières miettes, celles qui m'avaient quitté avant même l'enjambement. Princesse au petit poids je les sens aspirer le matelas sous moi. Ces boules de mort, augures qu'on n'échappe pas. Les ongles plantés il ne reste plus rien où s'accrocher. Je me délite.
Jamais lavée de ces crasses qui nous ancrent dans la chute. Distension en perpétuelle tentative de record, je ne toucherai pas le fond.
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