L'aisance du nœud coulant qui roule sur la joue, les angoisses comme un mascara de fin de journée.
Liquéfaction programmée. J'attends le temps des châtaignes, toujours en retard, qui sauront m'accompagner entre les feuilles mortes.
Tu te souviens de la poêle immense, portée dans la cheminée. Les châtaignes s'ouvraient... A quand ma tête enivrée des élévations grasiles?
Quelle sensation horrible, ces tables sans noms, la surface rendue graisseuse par les visages fatigués d'anonymes étudiants.
Le feu ne roule plus, l'huile ne prend pas. La pièce s'étouffe sous son propre galimatias et autres immondices sorties d'Akira.
Vous ne m'aurez gémissante que sous les pointes de vos talons armés. Fondez comme neige dans mes rêves, attaquez mes flancs maigres.
Pâture qui ne voit qu'un cottage si loin pour avenir. Gardez bien pour vous les mastications régurgitantes qui me ramènent à ma xylanthropie
Je me fige. J'apprends la mélodie de mes derniers pas vers le nœud coulant. Tout ce voyage autour de mon orbite creux. Aspirante nébuleuse.
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