Ça y est, la constellation bascule C'est toute la toile de nos histoires en branle
Elle indiquait la route des absents Le rivage inconnu
Désormais le chemin sera réservé À la mémoire des autres Au secret de nos morts
À toi aussi j'espère Si tu venais à prendre la mer
Il faudra repeindre nos nuits Apprendre à y tisser les récits Qui peuplent nos rêves
Si seulement les enfants pouvaient porter si haut Les espoirs qui ne les ont pas quitté Et vivre du spectacle infini
Jamais l'absence
Et nous qu'avons-nous oublié de notre enfance ?