À force de lyre
Les têtes bouclées roulent
Dans la mousse folle et rougie d'amour
L'amour fou d'où poussent les fleurs, à rebours
Comme fanées, abreuvées enfin, Pétales flamboyants, se comburant un à un.
Elles sont gorgées du sacrifice d'un rien,
D'une bête au doux visage rieur encore et soûle
En cœur,
vainqueure,
Et qui ne connaîtra l'aurore.
Ô Doigts de vermeil sur les cordes tendues
Tirez les larmes éternelles de ses songes perdus
Qu’à l’encre noire nous porterons sur nos corps nus,